Finalement, tous les résultats de ce tournoi sont complètement anecdotiques. Pardon pour le vétéran allemand Uli Koch, vainqueur en finale de l’Italien Piergiorgio d’Ancona. Mais tous les yeux étaient tournés vers le classement général du PartoucheGammon Tour. On allait enfin savoir qui obtiendrait les derniers tickets pour
Holm a eu tort de sécher
Mais c’est encore ailleurs que se nouait le véritable drame. Il restait quelques places à distribuer pour rejoindre la liste des 32 bienheureux de
La victoire du fanfaron
En demi-finale, on retrouvait Olivier Décultot, qui venait de me planter amicalement un couteau entre les deux omoplates (prévenez-moi de mes ennemis, mes amis, je m’en charge…) et allait peut-être enfin poser à nouveau la main sur un trophée, qui, lui, avait déjà assuré sa place. Pour les trois autres, c’était
Quelle hiérarchie ?
En finale, c’est Andrieu qui endosse le dossard de favori. La pression est a priori un peu retombée. Ils sont qualifiés tous les deux. Ils ont le trophée. Ils ont de l’argent. Mais un peu plus c’est toujours un peu mieux. Comme à son habitude, Rassoul est détendu et s’amuse d’être là. Comme d’habitude, Fred est tendu. Il serre les dents et tape rageusement sur la pendule à chaque fois qu’il valide un coup. Il mène 1-0 lorsqu’il envoie un cube imprenable… que Rassoul avale. Il est coincé derrière un prime. Il a trois pions à passer. Il lui faut tout de suite un trois accompagné d’un cinq ou d’un six. Et il lui faudra recommencer trois fois. Fred peut empocher le match tout de suite. Mais Rassoul ne tremble pas. Il enchaîne 3-5 suivi de 3-5. Le troisième viendra un peu plus tard. Il a risqué 4 points. C’est lui qui les marque. Puis vient le cinquième. Il a gagné. Une hiérarchie dans le backgammon ? Quelle hiérarchie ?
Rendez-vous à Cannes
Un petit mot du double pour finir. Uli Koch a failli réaliser le doublé mais, accompagné d’Ed O’Laughlin, il a cédé sur la balle de match, en finale, contre le régional de l’étape, le Marseillais
Voilà, la saison régulière s’achève là. Derrière Sequeira et O’Laughlin, on saluera la troisième place de Thierry Manouck et la quatrième de Minh N’Guyen. Ils sont les deux Français de l’année. On les retrouvera à Cannes. On se retrouvera tous là-bas, en maillot de bain ou à travers cet écran. En attendant, bon backgammon à tous et à bientôt…