Décidément, ce Thierry Manouck est un roc. Je vous le dis tout de suite, il a perdu en demi-finale. Encore un Français qui s’incline sur une double balle de match ce week-end. Mais qu’importe. Il est encore le meilleur Français du tournoi. Je m’aventurerais même à dire qu’il est à mes yeux le meilleur joueur français. Certes, François Tardieu reste la référence, unanimement et internationalement reconnue. Très honnêtement, techniquement, il est de toute évidence au-dessus du lot. Il y a lui et les autres. Mais si on introduit dans le shaker tous les critères qui font un joueur complet : approche technique, tactique, psychologique, adaptation aux circonstances et à l’adversaire, inventivité, et j’en passe sûrement, alors je mets Thierry un cran au-dessus du peloton des excellents joueurs français. Et ce n’est pas seulement parce que j’ai un mal fou à m’en sortir contre lui, plus que contre les autres. Non, je lui trouve vraiment le petit quelque chose qui fait
Un Allemagne/Italie à l’image de la saison
Malgré tout, après sa remontée fantastique de la veille, il aura donc calé en demi-finale. Deux tours plus tôt, l’Allemand Uli Koch m’avait battu en sortant les bons dés au bon moment. Il aura donc réitéré. On aurait pu, dès lors, s’attendre à une finale 100% allemande. Mais Frank Brinkmann, qui achève une jolie saison, a cédé devant l’Italien Pier-Giorgio d’Ancona. Cette dernière étape de la saison reflète finalement assez bien le déroulement du PartoucheGammon Tour 2008. Si on met à part les Français qui jouent à domicile, les équipes allemande et italienne ont été les plus fournies et les plus fidèles, tout au long de l’année. Que deux de leurs représentants décrochent ici l’or et l’argent est un sympathique clin d’œil.
Minh N’Guyen sur sa lancée
Dans la consolation, il y aura bien un Français en finale. Il aura été la révélation de la saison et, là encore, il est agréable de le voir aussi bien figurer lors de ce dernier rendez-vous. Minh N’Guyen a battu en demi-finale l’inattendu Peter Van de Bruck. Le Hollandais porte un nom qu’Olivier Décultot n’oubliera pas de sitôt. Après avoir enchaîné trois victoires, il lui fallait gravir encore une marche pour gagner enfin un nouveau trophée, deux ans après le dernier. Il se croyait dépoissé. C’est encore raté.
Et dans les grandes largeurs : 9-0, merci, bonsoir et à demain pour le last chance. Satisfaction tout de même, avec ce joli parcours, il a vraisemblablement assuré sa qualification pour
La première place en jeu
Minh ne connaît pas encore son adversaire en finale de