mercredi 28 mai 2008

JUAN-LES-PINS, PREMIERE


Lundi matin. TGV Paris-Marseille. Un petit détour par le Vieux Port avant de rejoindre Juan-les-Pins pour la cinquième étape du PartoucheGammon Tour. Juan au printemps. Le soleil et la mer. Enfin. Après Lyon et Paris, retrouver le backgammon dans un environnement connu : celui des quasi-vacances. Eh bien encore raté. La poisse s’acharne. Dans le gobelet, elle a pris ses aises, vous le savez. Mais un gobelet, c’est un peu étroit. Alors elle a décidé de s’offrir le ciel comme nouveau terrain de jeu. Par la fenêtre de mon train, rien que du gris. Et même un peu de mouillé. Et on ne nous promet rien de tellement meilleur pour les jours à venir, là-bas, dans le grand sud. Tant pis… on jouera. Bon, vous me direz, on est un peu là pour ça aussi. C’est à peu près ce qu’Alain Babillon a répondu à l’une de ses camarades qui se plaignait de la disparition de la journée de repos au championnat du Monde de Monaco. Mais quand donc allait-elle pouvoir se consacrer au shopping, dans les vitrines les plus chères du monde ? Quand elle veut mais pas là, lui a répondu en substance le Nageur, considérant qu’il y a un temps pour tout et que si nous choisissons tous Monaco pour destination annuelle aux alentours du 14 juillet, c’est bien pour jouer au backgammon avec les meilleurs.


Deux nouvelles étapes du PGT

Cette année, d’ailleurs, on ne jouera pas le 14 juillet. On pourra pleinement profiter de notre fête nationale. Le rideau sera tombé sur Monaco la veille et la grande fête cannoise (PGT + Nations Cup + World Series) ne sera lancée que le lendemain. Une rareté du calendrier qui fait tomber le 14 juillet un lundi. D’ici là, il nous reste du boulot. Juan d’abord. Forges ensuite. Des noms jamais cités ici. Deux nouvelles étapes du PartoucheGammon Tour. Aux extrémités du pays. Dans quelques semaines, nous serons en Normandie, tout là-haut à gauche, sur les terres d’Olivier Décultot. Et c’est peut-être là d’ailleurs que le soleil nous attend. En attendant, rendez-vous nous est donné tout en bas à droite (toujours en regardant la carte de face). Un de plus dans une région que nous visitons au moins deux fois par an, en février et en juillet. Après tout, la Côte-d’Azur est très certainement, avec la région parisienne, le coin de France qui regroupe le plus grand nombre de joueurs. Il est bien légitime que nous leur rendions visite de temps en temps. Et ce ne sont pas les Philippe Vouhé, Alexis Vincent, Jean-Philippe Rohr, Zoran Maric et consorts qui nous en voudront.


Regagner un match ?

On devrait les croiser tous ceux-là. Et bien d’autres. Tous les Sudistes bien sûr. Mais aussi le lot habituel de Parisiens et d’étrangers. On attaque la deuxième moitié de la saison. On fait les comptes. Pour certains, Divonne se profile tranquillement. Pour d’autres, c’est la panique. Il est temps de ramasser des points. Et puis il y a ceux qui ont bien débuté la saison avant de marquer un sublime double zéro pointé. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi je parle au pluriel alors qu’un gogo pareil, à part moi, ça se croise, avouons-le, assez rarement. Et si Juan était l’occasion de regagner un match ? Allez, juste un. Je n’en demande pas trop quand même ! Juste de quoi se dire qu’on sait encore à peu près jouer. Parce que je vous rassure, depuis le Master de Paris, la situation ne s’est pas arrangée. On croirait un copié-collé : odieuses défaites dans les matchs officiels, tranquilles victoires dans les jackpots. Et là, ceux d’entre vous qui en ont un peu dans le ciboulot me diront : « mais arrête donc de disputer des matchs officiels et contente-toi de taquiner les jackpots et les blitz ». Ceux-là ont très certainement raison mais, que voulez-vous, j’y crois encore…


Je crois à l’avenir du backgammon

Comme je crois à l’avenir du backgammon. En France, notamment. C’est pour cela que les élections à venir à la Fédération Française de Backgammon (FFBG) revêtent une importance toute particulière. C’est maintenant qu’il faut agir. Parce que c’est maintenant qu’il se passe des choses. Les grands tournois se multiplient. Les Tours s’organisent. Les ligues amateurs et gratuites se développent sur internet et trouvent leur prolongement en live. Et le jeu en général prospère. Le 17 juin se tiendra cet important scrutin. J’y conduirai une liste et profite de ce moment d’échange avec vous pour vous inciter à rejoindre la FFBG avant cette date pour pouvoir voter et soutenir un véritable projet de développement. Le tout dans la joie et la bonne humeur, cela va sans dire, surtout si vous avez pris l’habitude de lire mes bêtises. Quand vous en aurez fini avec www.PartoucheGammon.com, allez donc faire un tour sur www.ffbg.fr, vous saurez tout. Quant à nous, on se dit à vendredi pour la suite des événements. Allez, à très vite…

Franck STEPLER