Je vais commencer par vous raconter une histoire. Une petite histoire dans la grande histoire que je vous ai déjà narrée ici il y a quelques jours de ma victoire dans le tournoi intermédiaire d’hiver du Palm Beach de Cannes. Dans ce tableau, je me sentais assez favori même si mon jeu était à l’époque encore plus approximatif qu’aujourd’hui. Mais je sentais que celui des autres était encore plus hésitant. Notamment celui
Catherine a éberlué son monde
Constantin Mezadourian n’a pas fait mieux que ses prédécesseurs dans ce tournoi. Devant l’écran, c’étaient commentaires et fous rires. A chaque fois que Catherine se mettait en danger, on prédisait le double salvateur. A chaque fois, le double salvateur arrivait à point nommé. Et elle l’a terrassé. Podium assuré, tout comme le prix des dames l’était depuis longtemps déjà. Hélas, la marche suivante fut trop haute. Jürgen Orlowski est très solide. L’Allemand, vainqueur de François Tardieu en finale, l’an dernier, à Saint-Amand -les-Eaux, n’a pas eu la vie plus facile que les autres mais il s’est imposé 17-12. Bravo à lui, il fera un très beau finaliste. Mais un très grand coup de chapeau à Catherine Pascal. Elle a défié toutes les statistiques et éberlué le monde entier du backgammon réuni ce week-end à Juan-les-Pins. Ils n’ont eu de cesse de nous questionner sur elle. Elle s’est fait un nom. Et elle est bien la preuve que personne n’est à l’abri d’un exploit dans ce jeu de malades. Attention, ça pourrait bien un jour vous arriver ! A moi aussi ? Non, faut pas déconner quand même. Y’a des limites…
Peut-être l’année Andy Bell
Au fait, il y aura quand même un autre finaliste. Il aurait pu être allemand lui aussi. D’ailleurs, lorsque Götz Hildsberg se profile dans les derniers tours, il fait souvent figure d’épouvantail. Mais l’Anglais Andy Bell est en grande forme. Chaque saison nous révèle un joueur. Götz a été celui-là l’an dernier. C’est peut-être l’année Andy Bell. Rendez-vous est donc pris en finale. On regrettera qu’après avoir placé quatre joueurs en quarts de finale, la délégation française soit absente du dernier combat. Tant pis. Heureusement que Roland-Garros nous en offre cinq parmi les seize derniers. Feront-ils mieux qu’ici ? Souhaitons-le. Dans la consolation, Thierry Manouck ira encore chercher un prix. Il est toujours là, aux places d’honneur. En demi-finale, il sera opposé au Britannique Jansari. Rzymann et Lagopatis iront chercher le second ticket pour la finale.
Traditionnelle défaite
Samedi est aussi jour du traditionnel double consultation. Jour aussi de traditionnelle défaite au premier tour pour