C’est bien la peine de faire 800 bornes pour se faire saucer comme ça. Un comble quand même. Soleil sur Paris. Trombes d’eau sur Aix-en-Provence. Le PartoucheGammon Tour nous avait habitués à nous éloigner de la grisaille pour aller chercher un peu de réconfort. Là, c’est loupé les amis. Heureusement, le soleil est attendu pour tout le week-end et il nous aidera sûrement à pardonner l’impardonnable.
Une fois ces considérations météorologiques hautement fondamentales pour le sujet qui nous intéresse passées en revue, venons-en au fait : la dernière étape du PGT avant
Ca va pas être simple…
La bonne nouvelle eut été que ceux qui ont besoin de points pour nous passer devant restent à
15 jours de backgammon au compteur
Nous étions donc 46 à disputer le warm-up. Et jamais cette compétition d’ouverture n’avait autant ressemblé à ce qu’elle doit être : un grand brassage de joueurs, toutes provenances et tous niveaux confondus. Se mêlant aux champions déjà arrivés, une pléiade de débutants de la région s’était donné rendez-vous au Pasino, certains de venir y disputer le tournoi qui leur est réservé. Mais non, il n’aura lieu que ce week-end. Ils se sont donc confrontés aux meilleurs, pas toujours pour leur malheur d’ailleurs. Le tirage avait commencé par ses traditionnels duels fratricides : Manouck et N’Guyen, arrivés ensemble quelques minutes plus tôt, se retrouvaient opposés, comme les deux Cannois
La belle histoire de
Isabelle est une autre régionale de l’étape à l’expérience réduite. Elle est venue en bande, avec son mari et des copains, ceux-là même qui l’ont mise pour la première fois devant un board il y a à peine un an. Sans complexe, elle s’est attaqué à des gros morceaux (sans même le savoir) et les a fait plier. Premier tour : Fernando Braconi. Je viens chambrer mon copain italien qui se fait malmener par cette jolie jeune femme que je ne connais pas et il se fait plier. « Tu sais que tu viens de battre le champion d’Europe en titre », glissai-je avec délice à
Rzymann finalement
Finalement, force restera à la loi mais Isabelle va tout de même se glisser ainsi jusqu’en demi-finale avant de tomber contre le vieux briscard allemand Uli Koch. Bravo pour ce joli parcours et rendez-vous dimanche sur le podium des débutants. La finale s’est déroulée dans la langue de Goethe entre Uli et le cousin autrichien Tassilo Rzymann qui m’avait sorti en quart quelques minutes plus tôt. Et c’est finalement Rzymann qui gagne son billet pour le PGT.
Quant à nous, je dois avouer très humblement que nous n’avons pas assisté à leur match. Nous sommes allés annexer la poker room. Henrion et Manouck à la première table. Coignard et Drai derrière. Santo-Roman à côté. Vincent et moi au fond. Avec des fortunes diverses, on a attendu la fermeture pour partir au lit. Heureusement pour notre état de forme, ici, on ferme tôt. Allez, à demain…